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<p><font size="4">法国大报:灾难来的真是好时候。被无耻的法国生物气得发抖。将抵制法国祸长期一贯下去法国的解放报文章:这场灾难来得真是好时候。。。。。。。看完后,我只想说:姐妹们,我们不需要他们的时装和香水。。。。我们本来就很美,外在的和心灵的。下面转贴这篇文章及中文翻译。</font></p><font size="4">
<p><br/><u><font face="Verdana" size="4"><a href="http://www.liberation.fr/actualite/monde/326603.FR.php">http://www.liberation.fr/actualite/monde/326603.FR.php</a></font></u></font><br/></p>
<p>法国解放报文章 灾难来的真是时候<br/><br/>Il y a moins d’une semaine, la Chine renvoyait au monde l’image glaç<br/>ante d’un régime nationaliste et autoritaire, plombé par une propagande h<br/>éritée de la Révolution culturelle. Depuis la catastrophe du Sichuan, le<br/>Tibet, le parcours agité de la flamme olympique et la vague nationaliste<br/>qui a suivi sont passés à la trappe. L’heure est à la compassion, à la<br/>mobilisation et à l’action, montrées sans interruption sur CCTV, la cha&#<br/>238;ne nationale. La nation est soudée par le drame et ses dirigeants<br/>envoient des signaux d’ouverture à la communauté internationale. Plus de<br/>barrages de police, plus d’entraves à la liberté d’informer. Les<br/>consignes de «sécurité» inlassablement invoquées ne sont plus d<br/>’actualité. Les journalistes, toujours interdits dans la zone tibétaine,<br/>ont jusqu’à présent été libres de leurs mouvements dans le Sichuan.<br/><br/>Transparence. Hier, la Chine, qui prétextait depuis lundi «des problè<br/>mes logistiques» pour décliner les offres d’aide internationale a mê<br/>me accepté l’arrivée sur son territoire d’une équipe d’experts et de<br/>secouristes japonais, et celle d’un groupe de Taiwan. Les deux pays, en<br/>voie de réchauffement diplomatique avec leur voisin, n’ont pas été<br/>choisis au hasard. La Corée du Sud, l’Australie et l’ONU, également<br/>volontaires pour des missions de sauvetage, ont été refusés. La décision<br/>intervient tard, quatre jours après le drame, alors que les chances de<br/>sauver des vies deviennent infinitésimales au regard des dizaines de<br/>milliers de disparus. Mais c’est un symbole. Pékin signifie qu’une<br/>nouvelle ère, transparente et moderne, est ouverte. A l’opposé de ses ré<br/>flexes habituels et surtout de son allié birman, plus fermé que jamais<br/>malgré le cyclone qui l’a frappé (lire page 4).<br/>La presse nationale relaie le message. «L’onde de choc a été suivie<br/>d’un flot d’informations, souligne le Quotidien du Peuple, flot qui n’a<br/>absolument pas semé la panique.» «La Chine - en période d’é<br/>mergence en tant que grande puissance - et son peuple, savent de mieux en<br/>mieux faire face aux défis par l’ouverture d’esprit.» Une autre fa&#<br/>231;on d’utiliser la propagande, à moins de trois mois des JO, le rendez-<br/>vous tant attendu des Chinois. Selon le Financial Times, les plus hauts<br/>dirigeants du PCC, réunis mardi, auraient dicté des consignes pour «<br/>donner la priorité à une propagande positive» et «une<br/>orientation correcte de l’opinion publique». L’urgence est à la &#<br/>171;stabilité». Rien de nouveau au pays de Mao.<br/>Musique sirupeuse. Comme toujours, il faut un héros. Deux heures après le<br/>séisme, le Premier ministre Wen Jiabao en a endossé la panoplie. Omnipré<br/>sent, c’est lui qui fait les gros titres des 2000 quotidiens et autant de<br/>chaînes de télévision du pays. Wen Jiabao, en baskets, embrasse les<br/>enfants, pleure avec les survivants, se recueille devant les corps et<br/>multiplie les messages d’unité et de solidarité. Touche d’humanité qui<br/>manque si souvent au pouvoir, le numéro 2 du PCC apaise la colère qui<br/>monte. De nombreux villages restent isolés, les barrages sur les affluents<br/>du Yang-Tsé montrent d’inquiétantes fissures. Des parents dénoncent la<br/>corruption, furieux d’avoir perdu leurs enfants, souvent uniques, sous les<br/>décombres d’écoles mal construites… Rien de tout cela dans le Quotidien<br/>du Peuple, qui suit Wen Jiabao à la trace à travers le Sichuan : «A<br/>66 ans, le Premier ministre est tombé lors d’une visite, mais pour ne pas<br/>entraver les secours, il a refusé l’aide d’un travailleur médical.»<br/>Sur les écrans, des parents émus remercient leur sauveur. Des fondus<br/>enchaînés sur fond de musique sirupeuse le montrent en gros plan,<br/>entrecoupés d’hélicoptères bourrés de secouristes et de quelques-uns<br/>des 130 000 soldats réquisitionnés . Sur place, la réalité est celle de<br/>cadavres empilés, de blessés alignés sur le sol. Et d’une immensité de<br/>disparus, dont on ne connaîtra peut-être jamais le nombre.<br/><br/><font size="4">法国解放报:灾难来的真是时候/一场被充分利用的灾难<br/><br/>近一星期来,中國向世界展示着民族主义和专治主义的冰冷画面,继承了文革时期一样<br/>的宣传方式。自從四川受灾以來,Tibet问题,火炬传递被干扰 的画面和随之而来的民<br/>族主义浪潮都被扔到一边了。所有时间都用到同情,调动,行动上。中央台,国家的电<br/>视台里不间断的播放着。<br/><br/>整个民族被整个悲剧凝结在一起了,国家领导人开始向国际数额会发出开放的信号。没<br/>有*的戒严了,没有信息自由的管制了。國家被戲劇銲接,而他與她與其領導者傳輸<br/>國際社會中的開始的信號。以前一直喊的所谓的“安全”问题也不成问题了。记者们,<br/>依然在Tibet被禁止,现在他们可i进入四川了<br/></font><br/><font size="4">昨天,一直以“物流问题”为借口拒绝国际援助的中国,居然接受了日本的专家和救援<br/>人员到他们的领土上。还有*的。这两个国家,战略外交上回暖的两个邻国也不是随<br/>便选的。南韩,澳大利亚和联合国的救援任务志愿者就被拒绝了。迟到的救援的决定,<br/>悲剧发生后4天,那几万失踪者挽救生命的机会变得渺茫。<strong>但是这只是摆个样子</strong>--北京是<br/>全新的,透明的,现代的,开放的。一反常态,特别是和缅甸形成鲜明对比。在飓风后<br/>他们变得比以前更加封闭。</font></p>
<p><font size="4"><br/>一如既往,需要英雄。地震后的2小时,总理温家宝就全副武装。无处不在,他成了<br/>2000多种报纸和电视频道的主题。。温家宝,穿着球鞋,亲吻着孩子,,和幸存者一起<br/>哭泣,在尸体前的沉思,加倍传达和个体和团结的信息。很人性的一面,正是掌权人常<br/>缺的那一面。中国的二号人物为正在积攒的不满降温。大批的城市与外界失去联络,扬<br/>子江上的那些水坝存在让人担忧的隐患。那些家长决绝这种收买,失去孩子让他们狂怒<br/>了!通常是独生子女,在那些乱建的破学校的瓦块下死去。尽管如此,人民日报,跟随<br/>温家宝穿越四川“66岁,在途中摔倒,为了不影响救援,拒绝了医护人员的帮忙。”屏<br/>幕上,感动得家长感谢他们的救命恩人。<strong>那些剪接画面配上让人作呕的粗俗音乐</strong>,配上<br/>他的特写,和交错的直升飞机,成群的救援人员,和13万救援军队中的几个。 而在那<br/>里,現實是尸体就一堆疊在土地上,伤者一排排躺在地上。和可能我们永远不知道数字<br/>的 失踪者 </font></p>
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[此贴子已经被作者于2008-5-21 10:23:40编辑过] |
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